Un projet de territoire

Principalement accordé à des villes dites « résilientes », sachant s’appuyer sur leurs faiblesses et leurs crises pour se fixer des objectifs sur le long terme, ce label permet de penser la culture comme un accélérateur au service de la transformation du territoire. Devenir capitale européenne de la culture est un projet au service de toutes celles et ceux qui vivent ou font vivre un territoire. 

LE TERRITOIRE DE CANDIDATURE

Namur, Capitale de la Wallonie, est une ville de taille moyenne située au confluent de la Sambre et de la Meuse. La Ville est découpée en 46 quartiers et la Province de Namur est constituée de 26 villes et communes. 

Le dossier de candidature ne concernera pas que la Ville de Namur mais bien plusieurs de ses communes. Le fil rouge sera l’eau, les différents projets en seront teintés. Outre Namur, 10 des 26 autres communes de la Province sont traversées par l’eau. C’est également l’eau qui relie la Capitale wallonne aux autres grandes villes de Wallonie que sont Liège et Charleroi, mais également à Bruxelles, à l’Ardenne, la France, le Grand-Duché du Luxembourg, l’Allemagne et les Pays-Bas.

Au delà de ce territoire, d’autres pays d’Europe seront concernés par notre candidature, tout comme plusieurs pays hors Europe. Tous plus ou moins impliqués à travers notamment, notre programme d’actions.

CÉLÉBRER NOS CONFLUENCES

Namur est aussi et avant tout une ville belge ayant pour ambition de représenter le pays lors d’une année culturelle européenne en 2030 qui marquera son Bicentenaire. Célébrer la culture et la Belgique, cela signifie célébrer nos confluences avec la Flandre, celles du passé et surtout celles de l’avenir. À l’heure d’écrire ces lignes, des menaces à prendre avec le plus grand sérieux minent le projet culturel et sociétal démocratique, unique au monde, qu’incarne l’Union européenne. L’extrême droite progresse dans de nombreux États-membres, y compris en Belgique. Parce que la Wallonie semble pour l’instant épargnée par une telle déferlante, il nous importe de tendre la main à celles et ceux dans les villes flamandes et européennes, qui, par l’art et le dialogue (parmi d’autres stratégies confluentes), veulent enrayer le phénomène. Qu’est-ce que la Wallonie peut leur apporter ? Nous voulons y réfléchir ensemble et faire laboratoire de nos pratiques.

Ainsi, la candidature de Namur se veut à la fois rurale, urbaine et fluviale ; wallonne, belge et européenne. Des adjectifs pour nous faire confluer de manière géographique et géopolitique ; des axes pour développer un territoire cohérent et sensible fait de nos confluences.