Malgré une candidature solide et une mobilisation exceptionnelle du territoire, Namur n’a pas été retenue pour le titre de Capitale européenne de la culture 2030.
C’est Leuven qui représentera la Belgique sur la scène culturelle européenne.
Toute l’équipe de Namur 2030 lui adresse ses plus sincères félicitations.
Un projet qui a fait battre le cœur du territoire
Cette décision, bien que décevante, n’enlève rien à l’immense fierté ressentie pour le chemin parcouru.
Depuis mars 2024, plus de 5 000 citoyen·nes, artistes, associations, institutions, entreprises et élu·es se sont mobilisés pour façonner un projet culturel ambitieux, ouvert et profondément humain.
Namur 2030, c’était une promesse : faire Confluence.
Croiser les différences, provoquer les rencontres, écouter ce qui nous relie plus que ce qui nous sépare.
De cette vision est née une dynamique qui a transformé notre territoire, de Gembloux à Dinant, de Lublin à Kiruna.
Une aventure collective où l’art, le soin, l’attention et l’expérimentation ont trouvé un terrain commun.
Un projet artistique fondé sur les Confluences
Au cœur de la candidature, les “Confluences” : un concept inspiré par la rencontre de la Meuse et de la Sambre, devenu métaphore d’un monde où tout peut se rencontrer, se confronter et se transformer.
Trois axes guidaient la programmation artistique :
Passé / Futur : relier patrimoine et innovation, mémoire et utopie.
Local / Global : conjuguer ancrage territorial et ouverture européenne.
Tensions / Attentions : donner voix aux marges, créer du commun, faire de l’art un outil de soin et de solidarité.
Plus de vingt projets artistiques incarnaient cette philosophie, du Folklore 2.0 à Sambre 2030, en passant par Bestiaire, Dolce Vita ou Responsibility, autant d’expériences pensées pour retisser les liens entre humains et vivants, entre héritage et avenir.
Un héritage pour demain
Pour Laura Latour, commissaire du projet, l’histoire ne s’arrête pas ici :
“Nous voulons qu’il y ait un héritage fort, avec une restitution de la candidature au territoire. Il faut maintenant se demander comment optimiser au maximum les opportunités : il n’est pas obligatoire de recevoir le label de Capitale européenne pour développer des projets.”
Dans les prochaines semaines, l’équipe Namur 2030 travaillera à transmettre ce travail conséquent aux services culturels de la Ville et de la Province de Namur, pour nourrir la politique culturelle locale et renforcer les synergies initiées durant ces deux années.
Des voix pour dire la fierté et la continuité
Charlotte Bazelaire, bourgmestre faisant fonction de Namur :
“La déception est réelle, mais elle se mêle à une immense fierté pour le chemin accompli et l’élan collectif qui nous a portés. Ce projet a révélé nos forces, notre créativité et notre capacité à nous unir autour d’une vision commune. Ce n’est pas une fin, mais le début d’un mouvement.”
Annick Castiaux, présidente de l’ASBL Namur 2030 et au-delà :
“Construire ce projet a réuni autour d’une ambition commune des acteurs qui se parlaient trop peu. Nous allons poursuivre dans cette voie et continuer à soutenir la culture comme ciment de la société et vecteur de confluences.”
Un mouvement qui continue
Au-delà du résultat, Namur 2030 a ouvert un horizon : celui d’une ville laboratoire, engagée pour la démocratie culturelle, la durabilité et la participation citoyenne.
Cet élan collectif ne s’éteint pas ; il se transforme.
L’esprit des Confluences continue à irriguer notre territoire, à nourrir les rêves, les liens et les projets à venir.
Parce que faire Confluence, c’est croire qu’ensemble, tout devient possible.



