Le vendredi 17 mai, dans le cadre de la candidature de Namur Capitale européenne de la culture en 2030, deux ateliers thématiques essentiels étaient organisés. Ces demi-journées de travail, consacrées à la jeunesse et au numérique, ont rassemblé divers acteurs et actrices du secteur de la jeunesse et du digital. Animés par Julie Becker et Nathalie Cimino de l’agence Rethink, ces ateliers ont été des moments particulièrement constructifs d’échange, d’idéation et de partage.
De 9h à 12h s’est déroulé le premier atelier, intitulé « Namur à hauteur d’enfant ». Son but ? Réfléchir à l’avenir de Namur en tenant compte des perspectives des enfants et des adolescent·es, les futurs citoyen·nes du monde de demain. Les villes sont souvent pensées par et pour les adultes, mais Namur a voulu renverser cette tendance en se projetant en 2040 à travers le prisme des plus jeunes. Les discussions ont abordé des thèmes variés tels que l’inclusion, le vivre-ensemble, l’intergénérationnel, la nature en ville, l’aménagement de l’espace public, la mobilité, la participation citoyenne et l’offre culturelle et de loisirs.
Les participant·es, venu·es de divers horizons, ont échangé des idées innovantes sur la manière de repenser la ville pour qu’elle soit plus adaptée aux besoins des jeunes. Iels ont imaginé un Namur où le jeu, l’éducatif et la pédagogie occupent une place centrale, et où les jeunes sont activement impliqué·es dans la co-construction de leur environnement. Cet atelier a permis de dégager des pistes concrètes pour répondre aux défis de demain en tenant compte des besoins et des aspirations des jeunes générations.
L’importance croissante du digital
Le deuxième atelier, intitulé “Le numérique au service des communs namurois”, s’est penché sur l’importance croissante du digital dans la ville. Le territoire namurois aspire à devenir un creuset du numérique, un terrain d’expérimentation inspirant à l’échelle régionale et européenne. Les discussions ont exploré comment une approche culturelle et singulière du numérique pourrait émerger à Namur, intégrant à la fois les technologies high tech et low tech dans une perspective de développement urbain durable.
Les participant·es ont réfléchi à la manière dont le numérique pourrait être intégré dans l’écosystème urbain de Namur. Iels ont imaginé des modes innovants de collecte et de partage des données, des outils d’aide à la décision et des modèles de fabrication partagée qui serviraient à la fois les espaces urbains et ruraux. L’accent a été mis sur les enjeux de gouvernance, de transparence, d’open source et de culture libre, en se demandant comment Namur pourrait s’emparer de ces questions pour favoriser l’émancipation citoyenne et réduire les fractures numériques.
Les discussions ont également porté sur la façon dont les technologies pourraient devenir des vecteurs de lien social, d’émancipation citoyenne et de pouvoir d’agir. Les participant·es ont partagé des idées sur la manière de créer des outils numériques accessibles à toustes, favorisant ainsi une participation citoyenne accrue et une meilleure inclusion des différentes communautés.
Construire ensemble un avenir souhaitable
Ces ateliers ont permis de nourrir les grands axes et projets de la candidature de Namur pour 2030. Ils ont été des moments privilégiés pour collecter des idées, échanger des perspectives et construire ensemble un avenir souhaitable pour le territoire. Les acteurs et actrices présent·es ont apporté leur expertise et leur vision, contribuant ainsi à enrichir le dossier de candidature de Namur.
En conclusion, ces deux ateliers ont été des succès, offrant des espaces de dialogue et de co-construction précieux pour imaginer le futur de Namur. Ces échanges ont permis de poser les bases d’une ville plus inclusive, innovante et adaptée aux défis de demain, en mettant au centre les jeunes et les technologies. Ces réflexions collectives constituent un socle solide pour la candidature de Namur en tant que Capitale européenne de la culture en 2030, promettant une ville dynamique et résiliente pour les générations futures.
